Fiat 500, une MINI plus abordable?
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On peut faire de nombreux parallèles entre la MINI Cooper et la Fiat 500. Ce sont deux voitures qui n’attirent pas nécessairement les acheteurs en raison de leur taille et de leur consommation réduite, mais bien pour ce qu’elles représentent : l’expression d’une différence. Leur style hors du commun tant à l’intérieur qu’à l’extérieur les rend originales et c’est exactement pourquoi on les apprécie.
Une petite voiture oui, mais une voiture qui se démarque de la masse et qui offre en prime un équipement cossu. La différence entre Fiat et MINI? Le prix. Alors que la MINI Cooper rejoint une clientèle plus ciblée, Fiat ratisse large avec un prix de base beaucoup plus attrayant.
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Une famille de plus en plus nombreuse
Si BMW a assuré le succès de MINI en multipliant les déclinaisons au fil des ans, Fiat a reproduit la recette en déclinant de plus en plus sa petite citadine. Après les puissantes Abarth, familiale 500L et cabriolet 500c, voilà que le constructeur introduira cette année la 500X, un VUS sous-compact reprenant plusieurs composantes du Jeep Renegade. Puisque la tendance est aux VUS format mini, cette nouvelle itération tout droit débarquée de l’Italie deviendra certainement très populaire.
Nous avons mis à l’essai la 500 régulière, une petite citadine à trois portes qui, malgré sa petite taille, a beaucoup à offrir. Ce qu'on aime? Son agilité, surtout en zone urbaine, ses lignes typiquement européennes et surtout, une facture à la pompe qui fait toujours sourire. Bien entendu, elle demande certains compromis et ce n’est pas la voiture idéale si vous avez de nombreux sportifs. Elle ne peut pas être parfaite.
Côté style, on apprécie ses lignes dynamiques tout en rondeurs. Dès que l’on se dirige vers les versions mieux équipées, on a droit à quelques accessoires supplémentaires ajoutant un peu de style à cette petite Italienne. La palette de couleurs est intéressante, tout comme le choix de jantes. C’est surtout à bord que la 500 se démarque du lot. On est loin des intérieurs classiques des autres sous-compactes et c’est là l’un des charmes de la Cinquecento. On apprécie la simplicité à bord et surtout le nouvel écran de sept pouces personnalisable situé au cœur de l’instrumentation.
Quelques choix s’offrent à vous lorsque vous magasinez la 500. Les versions se distinguent non seulement par leur niveau d’équipement, mais aussi par leur mécanique. Les livrées Pop, Sport et Lounge profitent d’un moteur de 1,4 litre atmosphérique développant 101 chevaux pour un couple de 98 lb-pi. Même si c’est un peu plus que ce que la majeure partie des concurrentes de la 500 proposent, ce n’est pas surpuissant, surtout pour les amateurs de petites sportives. Pour les plus exigeants, il y a la 500 Abarth, un véritable petit bolide qui ne déçoit pas avec ses 160 chevaux servis par son moteur turbocompressé de 1,4 litre. La Abarth n’est pas que plus puissante, elle reçoit aussi un traitement visuel distinct, une suspension plus ferme et surtout, un échappement laissant frémir son bouillant caractère.
La Turbo, le meilleur compromis
Vous trouvez la Fiat régulière pas assez épicée ou la Abarth un peu trop chaude? Eh bien, la 500 Turbo pourrait bien représenter le meilleur compromis, le juste milieu. Avec son prix de base situé légèrement au-dessus des 21 000 $, la Fiat 500 Turbo va chercher plusieurs caractéristiques intéressantes de la Abarth tout en demeurant beaucoup plus civilisée et agréable en conduite quotidienne. Sous le capot, on retrouve une mécanique similaire à la Abarth, mais dégonflée, soit un quatre cylindres de 1,4 litre turbocompressé qui développe une puissance de 135 chevaux, soit un peu moins que les 160 chevaux de la plus sportive des Fiat. On pourrait croire que c’est un chiffre peu éloquent de nos jours, mais si l’on tient compte du poids réduit de la voiture, quelque 1 124 kg, on comprend que le ratio poids-puissance devient ici un argument très convaincant. Côté transmission, ce sont les mêmes choix que dans toutes les autres 500, soit une boîte manuelle à cinq rapports proposée de série ou une automatique à six rapports optionnelle. L’automatique extirpe bien la puissance disponible, mais on aurait bien aimé essayer la manuelle, elle aurait dans doute rehaussé le plaisir de conduite d’un cran.
Sur l’échelle de la performance, la 500 Turbo s’apparentent beaucoup plus à la Abarth qu’à la version classique. Le 0-100 km/h est l’affaire d’environ 8 secondes, soit une seconde de plus que la Abarth. La direction et la réaction du moteur sont aussi très semblables. Sur la route, on apprécie la puissance accrue du modèle. Toutefois, la suspension demeure très ferme et c’est encore plus perceptible par une journée de printemps en période de dégel, là où nos routes s’apparentent à un véritable champ de mines.
La neige ne pose pas véritablement de problème à la 500, mais vous vous en sortirez mieux si elle est équipée de très bons pneumatiques. La voie et l’empattement réduits de la voiture la font vaciller un peu plus dans la neige profonde que d’autres types de véhicules, un élément à considérer en tout temps. Le bonheur, c’est lorsque l’on visite la pompe et que l’on constate que l’on peut faire le plein pour à peine 30 $, une chose de plus en plus rare de nos jours.
Bien entendu, la Fiat 500 n’est pas exempte de défauts et son carnet de fiabilité n’est pas sans taches, mais si vous cherchez une voiture stylisée qui se démarque, elle représente une candidate de choix.