BMW Z4 2010, avec toit rigide rétractable
Nous savions que les ingénieurs de BMW travaillaient très fort à concevoir et développer la nouvelle monture du roadster Z4. Toutefois, telle ne fut pas une surprise de taille, d’apprendre que l’on allait délaisser le principe de la capote souple pour un toit rigide rétractable.
Ce qui permet à ce dernier de devenir un rival de taille à la Mercedes-Benz SLK, l’initiatrice de ce type de véhicule découvrable, qui aujourd’hui compte de plus en plus d’adeptes, bien que la plupart d’entre eux soient de coupés-cabriolets pour quatre passagers. Un monde très exclusif qui a déjà dix ans d’existence.
Plus qu’un simple restylage
Le nouveau coupé-cabriolet Z4 de BMW présente des dimensions sensiblement équivalentes à celles de son prédécesseur. Bien que ses lignes ne sont pas sans rappeler celles de l’ancienne mouture, avec son long capot et son porte-à-faux très court, on note la venue d’une calandre et de phares entièrement renouvelés, ainsi que l’utilisation de feux arrière beaucoup plus profilés. Sa silhouette comporte des formes nettement plus arrondies et des espaces vitrés beaucoup plus généreux.
Elle se décoiffe rapidement
Son toit rigide à deux sections est fait entièrement d’aluminium. Il se déploie grâce à un système électrohydraulique très ingénieux, et ne prend que 20 secondes pour transformer ce coupé en cabriolet et vice et versa. Ses espaces de chargement varient entre 180 et 310 litres, dépendamment de l’utilisation que l’on fait du toit. De plus et pour les inconditionnels de parties de golf, on a prévu une trappe dans laquelle on peut glisser un sac de golf, mais de dimensions raisonnables.
Un habitacle cossu
La BMW Z4 qui est venue prendre la place du roadster Z3 est une voiture de grand luxe et cette nouvelle venue, est bien loin de faire exception à cette règle. A titre d’exemple, elle peut être équipée d’un système appelé SunReflective, lequel comprend des sièges en cuir dont les pigmentations réfléchissent les rayons infrarouges du soleil, à dessein de minimiser la surchauffe des sièges. L’intérieur a également été redessiné et revu, notamment au niveau de la planche de bord qui présente des fonctionnalités plus étendues et plus ergonomiques.
Deux moteurs six cylindres en ligne
En Europe, on retrouve trois moteurs, mais en Amérique on a droit qu’aux six cylindres. Ainsi, le modèle sDrive 30i hérite du six cylindres de 3,0 litres de 255 chevaux, tandis que le modèle sDrive 35i bénéficie d’un moteur six cylindres à double turbos de 300 chevaux. Des boîtes manuelle et automatique à six rapports sont au programme, sans oublier la transmission séquentielle à sept rapports.
Pour en savoir plus concernant ses fiches techniques, sa commercialisation et ses prix, il faudra attendre la tenue du Salon international de l’automobile de Détroit.
