Buick Cascada 2016 – pour vous décoiffer doucement
Il y avait plus d’un quart de siècle que Buick n’avait compté une décapotable dans sa gamme. Pour s’y remettre, la doyenne des marques américaines est allée puiser dans le catalogue de la division européenne de General Motors pour en tirer une décapotable compacte déjà toute prête.
Un coup de baguette et voici la nouvelle Buick Cascada 2016, une traction plutôt jolie à quatre places (selon la formule 2+2) dont les stylistes de Buick ne semblent toutefois avoir pratiquement rien changé à la silhouette. La calandre, surtout, est beaucoup plus Opel que Buick alors qu’il s’agit là toujours d’un des éléments les plus distinctifs des créations de cette dernière. De n’importe quelle voiture, à vrai dire.
- À lire aussi: Détroit 2015: Cinq coups de coeur et cinq coups de pied
- À lire aussi: Que pensez-vous de la Buick Cascada?
Quoi qu’il en soit, les versions européennes Opel et Vauxhall sont en vente depuis près de deux ans et ont connu de bons succès. La Buick Cascada reprend le même quatre cylindres de 1,6 litre à injection directe et calage variable des soupapes qui livre 200 chevaux dès 4 250 tr/min et 206 lb-pi de couple dès 1 650 tr/min, avec des pointes de 221 lb-pi en pleine accélération. Ce moteur est couplé exclusivement à une boîte automatique à 6 rapports.
La structure et les principaux autres éléments mécaniques des cousines européennes ont été retenues. Les ingénieurs de Buick ont toutefois dotée leur version de la suspension avant à jambes de force HiPer Strut qui élimine ou à tout le moins limite les réactions de couple tout en bonifiant la tenue de route et la qualité de roulement. Ils ont également ajouté une tringlerie Watts qui stabilise et améliore les réactions de l’essieu arrière à poutre flexible.
La capote souple de la Cascada est censée se replier en 17 secondes jusqu’à une vitesse de 50 km/h. Une fois escamotée, elle repose sous un couvercle rigide. Le volume de son coffre passe alors de 380 à 280 litres mais les dossiers des places arrière se replient grâce à des moteurs électriques pour augmenter l’espace cargo. Les sièges avant s’avancent et se replacent également de la même manière pour faciliter l’accès aux places arrière.
La Cascada profite évidemment de tous les branchements possibles et utiles pour ces bidules et accessoires électroniques qui nous sont virtuellement indispensables aujourd’hui. Surtout sur une petite voiture dont le but premier est d’offrir du plaisir. Avis aux hédonistes, épicuriens et autres narcissiques.
Souhaitons simplement à Buick que la seule chose qu’aient en commun la nouvelle Cascada et la Reatta, de bien éphémère et lointaine mémoire, soit le fait que leur nom rime. Elle mérite sûrement un meilleur sort. Parions d’ailleurs qu’elle sera très populaire en Floride et en Californie.
Ah oui, dernier détail très important: Buick n'a présentement aucune intention d'offrir la Cascada au Canada. On verra bien.
Toutes les nouveautés du Salon de Détroit 2015