Affaire Takata : une réunion entre les manufacturiers automobiles
Depuis que le scandale des coussins gonflable de Takata est sorti au grand jour, les choses vont de mal en pis : dès le départ, le manufacturier d’équipement de sécurité a essayé de ne pas rappeler ses gonfleurs défectueux, puis de limiter la zone touchée quand le gouvernement l’a forcé à procéder à un rappel.
Récemment, l’organisme de sécurité routière américaine a sommé le manufacturier japonais de remplacer ses coussins, ce qu’il a refusé. Les sanctions ne sont pas encore tombées, mais ça ne saurait tarder.
- À lire aussi: Le rappel des coussins gonflable Takata s’intensifie
- À lire aussi: Takata devra rappeler TOUS ses coussins gonflables
Qu’en est-il des véhicules défectueux? Puisque, au final, ce sont les manufacturiers qui écopent le plus de cette mauvaise publicité, il semblerait qu’une réunion au sommet ait eu lieu entre dix manufacturiers qui ont été affectés dans cette affaire : des représentants Toyota, Honda, General Motors, Ford, Chrysler, Mazda, BMW, Nissan, Mitsubishi et Subaru se sont rencontrés à Detroit la semaine dernière pour tenter de trouver une solution. La logistique d’un rappel aussi massif est loin d’être simple: en effet, dénicher suffisamment de pièces pour réparer 20 millions de véhicules représente tout un défi…