Divine DS : mi-voiture, mi-accessoire mode
La marque française Citroën n’est plus vendue ici depuis belle lurette, mais elle perdure encore en Europe, et plus spécialement en France. Cependant, depuis quelques années, ce petit manufacturier cherche à percer le marché des voitures de luxe. Pour ce faire, il a repris le nom de l’une de ses créations les plus adulées (la DS de 1955, qui fut la plus populaire Citroën jamais créée) et en a fait une marque plus huppée, presque à part (un peu à l’image de Nissan/Infiniti, Toyota/Lexus, Honda/Acura).
Bien que ces véhicules soient de bonne facture, la majorité des commentaires font état d’un problème crucial : les DS ne se distinguent pas assez des Citroën ordinaires. Pour y remédier, les stylistes ont dévoilé la DS Divine, qui montre dans quelle direction le design évoluera.
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Présentant un changement de style radical par rapport aux Citroën DS actuelles, la berline à hayon arbore des lignes aiguisées, un toit censé représenter les écailles d’un reptile, un mélange de surfaces mates et métallisées ainsi qu’une splendide grille avant faite de pièces de chrome diamanté. La surface arrière est un trompe-l’œil, puisqu’il n’y a pas de verre à proprement parler, seulement une plaque d’aluminium : une caméra retransmet une vue de ce qui se trouve derrière la voiture à un écran dans la planche de bord.
Mais c’est à l’intérieur que la DS Divine se singularise : du volant rectangulaire aux instruments de bord holographiques, à la partie centrale ressemblant à une colonne vertébrale en passant par les milliers de petits cristaux Swarovski cousus dans les portières, on reconnait immédiatement le gout des Français pour la mode!
La DS Divine n’est évidemment pas prévue pour une production en série, mais si une infime partie de la prestance de ce concept pouvait se retrouver sur les prochaines voitures de la marque, elle gagnerait certainement en renommée.