Volkswagen Golf 2015 - La 7e génération arrive enfin...
C’est maintenant un air connu : la Golf – et ses nombreuses variantes – se pointe finalement en Amérique du Nord, plus d’un an après avoir été lancée sur le marché européen, le groupe Volkswagen ayant choisi pour stratégie de servir d’abord les marchés les plus importants, selon les modèles. C’est pourquoi la Golf fait toujours ses débuts en Europe, alors que la Jetta est d’abord lancée en Amérique du Nord. Cependant, il y a fort à parier que ce décalage affectant la commercialisation de la Golf en Amérique du Nord n’aura plus cours puisque la production des modèles destinés à notre marché est désormais localisée à l’usine de Puebla au Mexique, ce qui devrait logiquement réduire, voire éliminer, le délai qui prévalait jusqu’à maintenant. Histoire à suivre…
Dans un premier temps, c’est le modèle GTI qui fait son entrée chez les concessionnaires canadiens de la marque à compter du 16 mai. La Golf conventionnelle à moteur TSI de 1,8 litre suivra vers la fin du mois de juin, alors que la Golf TDI animée par le moteur turbodiésel sera disponible au mois d’aout.
- À lire aussi: Volkswagen Golf 2014: La septième génération en 2014
- À lire aussi: Une présentation dithyrambique pour la nouvelle Golf
Plus grande, plus spacieuse
Toutes les variantes de la Golf sont élaborées sur la plateforme modulaire MQB qui sert également de base pour d’autres modèles du groupe Volkswagen comme la Audi A3, entre autres, économies d’échelle obligent. Cette nouvelle plateforme fait en sorte que la Golf de septième génération devient plus longue et plus large que sa devancière tout en étant légèrement plus basse. L’empattement a progressé, ce qui signifie que ce modèle s'ouvre sur un habitacle plus spacieux, notamment en ce qui a trait au dégagement pour les jambes des passagers arrière, lequel est maintenant plus généreux. La présentation intérieure a également évolué, la nouvelle Golf étant dotée d’une console centrale qui est un peu plus orientée vers le conducteur et la qualité d’assemblage des modèles essayés pour cette première prise en main témoignait d’un grand souci de qualité. Le coefficient aérodynamique passe de 0,32 à 0,29, la Golf de septième génération étant nettement plus efficace à ce chapitre et, côté style, on note l’influence des modèles de la première et de la quatrième génération.
La GTI
Premier modèle de la lignée Golf à se pointer, la GTI de septième génération défend les honneurs de la marque dans le créneau qu’elle a elle-même inauguré et s’inscrit comme une concurrente directe aux Ford Focus ST, Honda Civic Si, et Subaru WRX. Difficile de ne pas tomber sous le charme de cette sportive au comportement à la fois inspiré et civilisé. La caisse est très rigide et les suspensions permettent à la voiture de s’accrocher au bitume avec ténacité sans trop nous faire payer le prix côté confort. Le roulis en virage est bien maitrisé et la direction est rapide et précise, mais elle est aussi un peu trop légère en conduite sportive. Le moteur 2,0 litres turbocompressé permet à la voiture de s’exprimer avec vivacité et on ne ressent aucun effet de couple en accélération franche, la GTI demeurant stable en toutes circonstances. La boite à double embrayage DSG est réactive en conduite normale, alors qu’elle rétrograde au freinage, et joueuse en mode manuel tandis que l’on se plait à jouer des paliers de changement de vitesse montés sur le volant. La position de conduite est impeccable et les sièges avant maintiennent bien en place. Vivre au quotidien avec la GTI s’annonce comme une très belle proposition. Parmi les options, notons l’offre de la suspension adaptative à amortissement piloté et du Performance Package (dont le prix n’est pas encore fixé) qui hausse la puissance du moteur à 220 chevaux en plus d’ajouter des freins plus puissants ainsi qu’un différentiel vectoriel à glissement limité qui remplace le système XDS+ qui équipe le modèle de base.
L’échelle de prix de la GTI à 3 portes est fixée à 27 995 $ avec boite manuelle à six vitesses et à 29 395 $ avec la boite à double embrayage DSG. Les versions Autobahn à 3 portes équipées, entre autres, de jantes en alliage de 18 pouces, d’un toit ouvrant panoramique et de l’éclairage bixénon s’affichent à 31 995 $ (boite manuelle) et 33 395 dollars (boite DSG), alors que les modèles Autobahn à 5 portes sont vendus à 32 895 $ (boite manuelle) et 34 295 $ (boite DSG).
La Golf TDI
Pour les gros rouleurs, le modèle TDI s’impose avec son moteur de 150 chevaux et, surtout, de 236 livres-pied de couple qui permet à la voiture de s’exprimer tout en souplesse. Même si l'on perçoit un peu la sonorité caractéristique d’un diésel au volant de la Golf TDI, on note que ce moteur fait preuve d’un certain raffinement en maitrisant bien les vibrations typiquement associées aux moteurs à quatre cylindres carburant au gazole. Il faut cependant préciser que les modèles TDI sont équipés d’une suspension arrière à poutre de torsion, et non d’une suspension indépendante, afin de loger le réservoir d’urée qui permet à ces modèles de satisfaire les normes antipollution nord-américaines. L’échelle de prix des modèles TDI, tous des 5 portes, varie de 23 095 $ pour la Trendline à boite manuelle à 32 395 $ pour la Highline à boite DSG.
Le moteur TSI de 1,8 litre
Avec le moteur turbocompressé de 1,8 litre, la Golf de base obtient enfin un moteur bien adapté et qui est à la page sur le plan technique. Grâce aux 170 chevaux et aux 185 livres-pied de couple, la conduite est vive et la Golf adopte un comportement routier sûr et prévisible en toutes circonstances. Parmi les bémols, on note que le système Start/stop brille par son absence sur tous les modèles de la lignée Golf, ce qui est vraiment dommage… L’échelle de prix de la Golf à moteur TSI varie de 18 995 $ (modèle Trendline 3 portes à boite manuelle) à 29 895 $ (modèle Highline à boite DSG).