Audi Q5 TDI 2014: Le diésel a la cote
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Le Audi Q5 TDI continue d’impressionner par son couple abondant et sa consommation frugale au cours de notre essai prolongé. Bien sûr, le froid record que nous avons connu cet hiver a affecté notre consommation puisque le système Start/Stop n’est presque jamais intervenu en raison des besoins du chauffage. La consommation moyenne se chiffre à 9,0 litres aux 100 kilomètres, soit moins que celle des Q5 carburant à l’essence, qu’ils soient animés par le V6 suralimenté par compresseur ou par le 4 cylindres turbocompressé, lesquels offrent tous deux moins de couple que le moteur turbodiésel.
C’est donc sur deux tableaux que le Q5 TDI marque des points par rapport à ses compagnons d’armes, deux tableaux ayant une incidence directe sur l’agrément de conduite et sur le portefeuille en usage quotidien. Les avantages de la motorisation diésel sont connus : une consommation amoindrie de l’ordre de 30 % (en moyenne) et, règle générale, une plus grande longévité que les moteurs à essence. Deux arguments de poids pour les gens qui achètent un véhicule dans l’optique de le faire rouler le plus longtemps possible, particulièrement s’ils roulent souvent à vitesse d’autoroute. Au Québec, les automobilistes qui font un kilométrage élevé sont dans l'ensemble très au fait des avantages inhérents à la motorisation diésel, mais pour beaucoup d’autres, le diésel est encore, et injustement, associé à des problèmes de démarrage à froid et de bruit.
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Silence de roulement
Pour ce qui est du bruit et des vibrations, il faut savoir que les moteurs diésels d’aujourd’hui sont équipés de systèmes réduisant considérablement ces deux éléments par rapport aux diésels d’autrefois. C’est le cas du Q5 TDI qui ne révèle l’identité de son moulin qu’au démarrage et qui s’avère aussi silencieux qu’un moteur à essence en conduite normale. Quant au démarrage à froid, précisons que le V6 turbodiésel de Audi, que l’on retrouve sous le capot du Q5 ainsi que des A6, A7, A8 et Q7, est équipé d’un système d’injection à rampe commune qui injecte le carburant à une pression énorme de 29,000 psi, ce qui élimine carrément les problèmes de démarrage à froid.
Bien sûr, le Q5 TDI est plus cher à l’achat que les modèles alimentés à l’essence et il est également plus rare sur le marché en raison d’une allocation plus limitée, ce qui pose parfois problème pour les concessionnaires canadiens de la marque qui pourraient en vendre un plus grand nombre d’unités. Mais pour ceux qui peuvent mettre la main sur un Q5 TDI, les avantages sont nombreux et indéniables.
Une conduite souple
Le couple abondant du V6 turbodiésel fait en sorte que la conduite du Q5 TDI demeure souple en toutes occasions. Par exemple, lors d’un dépassement sur une route secondaire, on s’étonne de constater que la boite automatique ne commande pas le rétrogradage, mais conserve plutôt le rapport sur lequel elle était engagée en laissant tout simplement le couple de 428 livres-pied faire le travail pour accélérer rapidement le véhicule. Le Q5 TDI Technik est équipé de paliers de changement de vitesse au volant, mais on ne sent pas le besoin de s’en servir tellement le moteur abonde en couple. En fait, le seul moment où le rétrogradage au moyen des paliers s’est avéré nécessaire s’est produit lors de la descente d’une côte à la fois longue, abrupte et glacée, alors que l’on voulait contrôler la vitesse du Q5 TDI avec la compression plutôt qu'avec les freins.
La suite dans quelques milliers de kilomètres…