Audi Q5 TDI 2014: 7,3 litres aux 100 kilomètres sur autoroute
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Le Q5 TDI d’Audi fait présentement l’objet d’un essai prolongé du Guide de l’auto. Il se démarque par sa consommation chiffrée à seulement 7,3 litres aux 100 kilomètres en conduite d’autoroute, comme en fait foi l’une des photos illustrant ce reportage. Vous remarquerez que le moteur ronronne à moins de 1 800 tours/minute alors que le véhicule file à 120 kilomètres/heure. Pour un utilitaire à rouage intégral qui affiche 2 030 kilos à la pesée (le TDI est plus lourd que les modèles carburant à l’essence), cette cote de consommation est pour le moins impressionnante! Elle s’explique en partie par le fait que le Q5 TDI est doté d’une transmission automatique à huit rapports, ce qui en fait un véhicule particulièrement bien adapté pour couvrir de longues distances avec armes et bagages.
Notre Q5 TDI se distingue également par son équipement relevé. En effet, il s’agit du modèle Technik, soit le plus nanti de la gamme. Toit ouvrant panoramique, sièges avant chauffants et ventilés, sièges arrière chauffants. Il y a même un porte-gobelet qui peut être chauffant ou refroidissant à la seule pression d’un bouton, voilà qui donne une idée de la dotation pléthorique de ce modèle dont le prix de base est de 53 200 $ et de la qualité de la vie à bord. Notre véhicule d’essai est aussi équipé d’options comme la peinture métallique (800 $), le régulateur de vitesse adaptatif (1 700 $), la chaine audio Bang & Olufsen avec 14 haut-parleurs (1 000 $), le système de navigation assisté par satellite et le système d’aide au stationnement (3 200 $), les sièges avant Confort en cuir Milano (2 500 $) et les appliques en frêne (500 $). Tout ce luxe ajoute 9 700 dollars à la facture qui s’élève donc à un total de 62 900 $.
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428 livres-pied de couple
Dans ce créneau, Mercedes-Benz offre une version alimentée au gazole de son GLK et BMW vient tout juste d’ajouter un modèle diésel pour son X3. Ces deux concurrents directs sont animés par des moteurs quatre cylindres, alors que le Q5 TDI peut compter sur un V6 turbocompressé de 3,0 litres développant 240 chevaux mais surtout 428 livres-pied de couple dès 1 750 tours-minute. Voilà qui explique pourquoi le Q5 TDI fait le sprint de 0 à 100 kilomètres/heure en 6,7 secondes, mettant seulement une demi-seconde de plus que le Q5 TFSI dont le V6 suralimenté par compresseur carbure au super sans plomb. Il faut juste apprendre à composer avec une légère hésitation au décollage, avant que la turbocompression n’entre en action. Quant au Mercedes-Benz GLK à motorisation diésel, précisons qu’il est carrément largué par le Q5 TDI…
Sur la route, le Q5 TDI impressionne par sa conduite plus agréable avec une direction plus précise et des freins qui sont plus faciles à moduler par rapport au GLK. La conjonction du rouage intégral quattro et de la boite automatique à huit rapports fait en sorte que le Q5 TDI se moque littéralement de l’hiver plutôt difficile que nous avons connu jusqu’à maintenant. Conduire le Q5 TDI, c’est pouvoir compter sur un couple abondant qui facilite les manœuvres de dépassement sur les routes secondaires et les entrées sur l’autoroute.
Il faut aussi apprécier la grande quiétude qui règne à bord puisque le moteur ne nous rappelle qu’il carbure au diésel seulement au démarrage tandis que la boite automatique se fait oublier par le passage presque imperceptible des rapports. Et si l’on poursuit la comparaison directe avec le GLK, le Q5 se démarque complètement de son rival germanique pour ce qui est de la qualité des matériaux et de la finition intérieure, un domaine où Audi s’impose en maitre par rapport à la concurrence. C’est bien parti, la suite des choses dans quelques milliers de kilomètres…