La Mazda3 2014 à l'examen
Qu’est-ce qu’on fait quand il fait - 30 degrés Celsius? On appelle le garage! Toutefois, dans notre cas, c’était parce que la voiture… avait bien démarré! Nous avons donc téléphoné à l’ami Ghyslain, du garage Roch Lavallée et Fils de Granby, et il a gentiment soulevé notre Mazda3 à l’essai cette semaine-là pour voir ce qu’elle cachait.
Tout d’abord, Ghyslain nous a fait remarquer que le quatre cylindres 2,5 litres requérait de l’huile synthétique 0-20, ce qui facilite les démarrages en hiver. Et Dieu sait que cet hiver, c’est important! Fait à noter, nous n’avons vu aucune pièce FoMoCo (Ford Motor Cie), ce qui prouve que Ford et Mazda sont maintenant des entités complètement séparées.
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Plaques et antirouille.
Le dessous de la voiture est très bien protégé par des plaques en plastique qui s’enlèvent assez facilement pour l’entretien. Ceci protège le dessous, par contre, si le propriétaire fait un jour affaire avec une entreprise d’antirouille automatisé, il lui faudra s’assurer que ces plaques seront enlevées avant l’application. Sinon, il s’agira d’argent jeté à l’eau... Quoi qu’il en soit, si les joints sont bien protégés, beaucoup de parties du châssis demeurent à nu, ce qui n’est jamais très bon pour contrer la rouille.
La suspension avant est très conventionnelle et ressemble passablement aux Mazda3 de la génération précédente. Les pièces (bras, embouts, etc.) ne sont pas particulièrement grosses mais devraient suffire à l’utilisation prévue… même pour une voiture qui s’appelle GT! Ce qui est surprenant, c’est qu’aucune pièce n’est en aluminium, ce qui aurait permis d’alléger le poids, donc la consommation. Mais ça aurait couté plus cher… La suspension arrière est indépendante à multibras. Les pièces sont de bonnes dimensions pour la catégorie.
Lors de notre semaine d’essai, où les températures sont descendues à des niveaux inhumains, notre Mazda3 GT à boite automatique à six rapports a consommé une moyenne de 7,6 l/100 km selon l’ordinateur de bord et 7,8 quand on calcule « à’ mitaine » (70,15 litres pour 902 km). En été, nous aurions peut-être pu atteindre les 7,1 l/100 km proclamés par Mazda pour la ville. La transmission fonctionne avec transparence et son étagement est parfait pour une conduite « normale ». Sur notre voiture, les rapports pouvaient être changés en utilisant les palettes derrière le volant. Il était même possible de rétrograder tout en demeurant sur le « D ».
Les photos de notre galerie vous en dévoileront davantage sur la Mazda3 GT!