Après les fleurs, le pot!

Toute médaille a son revers. La Tesla, malgré ses nombreuses distinctions, n’échappe pas à la règle. Qu’ai-je à lui reprocher après 7 000 kilomètres et une véritable avalanche de compliments?

Étant un homme d’ordre parfois trop méticuleux, j’ai une sainte horreur de l’absence d’une console centrale digne de ce nom. L’espèce de réceptacle qui prend place entre les deux sièges avant et qui tient lieu de fourre-tout ne fait pas très ordonné et l’on est contraint de le vider avant de quitter la voiture si l’on ne veut pas se créer une réputation de traineux ou tenter les voleurs si jamais on y oublie un objet de valeur. Oui d’accord, on peut désormais commander une console centrale optionnelle, mais au prix que j’ai dû payer pour mon Model S, je trouve la note d’environ 500 $ (sinon plus) assez salée merci.

Je suis aussi contrarié par l’absence d’accessoires que l’on s’attend à retrouver dans une voiture d’un tel luxe comme les avertisseurs de proximité. Quand on sait que la voiture est passablement généreuse de proportion, il n’est pas simple de la stationner dans des endroits serrés comme le garage de mon complexe d’habitations sur la rive sud.

Les diverses informations affichées au tableau de bord devant le conducteur (température extérieure, heure, kilométrage, etc.) sont beaucoup trop petites et peu lisibles d’un seul coup d’œil. En ce qui a trait à l’écran central, quand donc, M. Musk, aurons-nous droit à des informations déclinées en français? Nous ne sommes pas nombreux du Québec à conduire vos voitures, mais nous méritons tout de même une certaine considération.

Des pépins, direz-vous? Deux en tout, rapidement corrigés par un département de service d’une grande compétence où l’affabilité est de rigueur. Ce fut d’abord, l’avertissement fictif d’une basse pression d’un pneu qui est venu s’inscrire en anglais au tableau de bord (service tyre system), et ensuite une reprogrammation de la téléphonie cellulaire dont la mauvaise qualité (sous forme d’écho) irritait mes correspondants.

Ce matin, j’ai repris ma Tesla après une semaine à l’étranger au Salon de Los Angeles et j’en suis vite retombé amoureux. À la prochaine!  

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