Dodge Durango 2014, famille et sportivité réunies
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Le Durango a connu ses belles années alors qu’il utilisait un châssis de camionnette et était considéré comme un VUS pleine grandeur, pur et dur. On a connu aussi son émule chez Chrysler, l’Aspen, un modèle qui a même été commercialisé en version hybride. À conserver dans un musée si vous en trouvez un! On se souviendra également que la production du Durango a pris fin en 2009 et que le constructeur a décidé de ressusciter le modèle en nous proposant la troisième génération en 2011.
Depuis ce temps, le Durango continue de tirer son épingle du jeu. Dès sa réintroduction, il hérite de la plateforme du Mercedes-Benz GL et est maintenant présenté sous les traits d’un multisegment à vocation familiale en raison de sa capacité à accueillir jusqu’à sept passagers. Voilà un modèle de choix si vous avez besoin d’un véhicule spacieux, capable de circuler hors des sentiers battus et doté d’excellentes capacités de remorquage. Vous avez plusieurs enfants, un chalet et un bateau? Le Durango est assurément un candidat de choix.
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Un peu de nouveau en 2014
2014 nous apporte un Durango légèrement revu tant au chapitre du style que de ses composantes mécaniques. Le moulin n’a pas été touché, on retrouve toujours de base le V6 Pentastar de 3,6 litres développant 290 chevaux pour un couple de 260 lb-pi. On a réussi à en extirper cinq chevaux de plus, donc 295, dans la version Rallye qui se destine à être la plus sportive des livrées à moteur V6.
On n’a pas greffé au moteur la transmission automatique à neuf rapports nouvellement introduite à bord du Cherokee, mais on note tout de même l’arrivée d’une automatique à huit rapports. Vous l’aurez compris, cette transmission améliore les cotes de consommation du véhicule en réduisant les régimes du moteur, surtout à vitesse de croisière. Aussi, cette motorisation a une bonne capacité de remorquage, 2 812 kg (6 800 lb).
Le V8 HEMI de 5,7 litres demeure au catalogue, lui qui bénéficie également de la nouvelle boite à huit rapports. Jumelé à son système de désactivation des cylindres, on obtient aussi dans son cas une économie de carburant supérieure. Certes, ce moteur dispose de plus de punch, mais à moins d’avoir besoin des 3 357 kg (7 400 lb) de capacité de remorquage de cette livrée, le V6 Pentastar est véritablement à favoriser.
L’arrière de la Challenger
À l’arrivée de cette nouvelle transmission, on en a profité pour moderniser un peu la carrosserie du Durango. À l’avant, on remarque son nouveau bouclier et les phares retravaillés, mais c’est surtout l’arrière qui fait qu’on reconnait rapidement cette édition. On a appliqué le même traitement visuel qu’à la Charger et la Challenger avec l’ajout d’une barre aux DEL en forme de piste de course qui traverse entièrement l’arrière du véhicule. C’est 192 ampoules DEL qui composent l’ensemble de feux arrière, un joli spectacle en soirée!
Du reste, le Durango demeure sans doute le plus réussi au chapitre du style. Ses lignes sont sportives à souhait, on croirait presque retrouver le Dodge Magnum gonflé aux stéroïdes. L’effet est aussi très réussi dans les livrées Rallye et R/T dont le traitement monochrome ajoute au caractère du véhicule.
Au fil des années, on a également amélioré la présentation intérieure. C’est beaucoup plus moderne et de meilleure qualité que par le passé. On remarque plusieurs éléments similaires à l’habitacle du Grand Cherokee. Bref, on se sent à bord d’un véhicule luxueux, ce qui est tout à fait normal compte tenu du prix. Très pratique, le Durango offre une multitude de configurations de sièges permettant de moduler l’habitacle selon les besoins. Les passagers avant disposent d’amplement de dégagement et une bonne position de conduite se trouve rapidement grâce aux nombreux ajustements. On a cependant noté un manque de maintien latéral. L’accès à la troisième banquette est facilité par un mécanisme simple qui, en une seule étape, permet à un enfant de se glisser à l’arrière sans aide.
Sur la route
Ce que l’on aime du Durango, c’est son dynamisme sur la route. On n’a pas l’impression d’être au volant d’un si gros véhicule. L’équilibre entre la puissance, le confort et la tenue de route est excellent, ce qui fait que non seulement le véhicule est pratique, mais on prend un réel plaisir à le conduire. Le freinage est mordant et la suspension indépendante aux quatre roues minimise bien les transferts de poids en virage et au freinage. Les barres antiroulis y sont pour beaucoup.
Bien entendu, le V8 HEMI retient l’attention si l’on cherche la puissance brute. Son couple permet des accélérations supérieures, accompagnées d’une riche sonorité. Mais on apprécie un peu plus l’équilibre, et surtout la consommation, du V6 Pentastar de 3,6 litres.
Histoire de maximiser encore plus l’économie de carburant, cette année, on a ajouté un mode Eco qui est activé à chaque démarrage. Ce dernier contribue à la réduction de consommation en optimisant notamment le programme de passage des rapports et en coupant l’alimentation en carburant en décélération. Ce n’est toutefois pas un système Start/Stop qui éteint le moteur lorsque le véhicule est à l’arrêt.
Notre principal reproche concernant le Durango? Son prix de base plus corsé que la concurrence. À 39 995 $, c’est tout de même près de 7 000 $ de plus qu’un Ford Explorer équipé d’un rouage intégral. Même si l’on prétend le contraire chez Dodge, un modèle un peu moins cher attirerait sans aucun doute des acheteurs supplémentaires.