Mazda MX-5 2013, le plaisir de la simplicité
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Chaque fois que nous avons le plaisir de prendre le volant de la Mazda MX-5, nous retombons littéralement amoureux de ce petit cabriolet biplace. Pourquoi? Parce que la MX-5 nous séduit par sa simplicité mais surtout, par son plaisir de conduite. La recette de son succès? Son style sportif, sa conduite dynamique et son toit amovible, lequel nous fait profiter des joies de la conduite à ciel ouvert. Voilà des qualificatifs qui sont normalement réservés à des voitures prestigieuses et dispendieuses, mais ce n’est pas le cas de la MX-5. C’est ce qui explique son si grand succès
Vendue à moins de 30 000 $, la MX-5 prouve qu’on n’a pas besoin d’être millionnaire pour se payer un coupé cabriolet. Elle n’a certes pas tout le panache des autres roadsters, mais elle possède beaucoup de leurs attributs. Tout comme les roadsters, la MX-5 est une « voiture d’été », ce qui vous force à la considérer davantage comme un jouet.
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Une recette efficace
Au chapitre du style, la MX-5 a peu évolué ces dernières années. On ne change pas une recette gagnante et la MX-5 se modernise lentement au fil du temps. Pour 2013, on a revu quelques éléments, notamment son carénage et les jantes de certaines livrées. Du reste, elle conserve toujours son format compact et ses proportions typiques. Seul changement technologique reçu ces dernières années : un toit rigide entièrement électrique.
L’élément au cœur du plaisir de conduite de la MX-5 est véritablement son architecture à propulsion et sa répartition du poids idéal de 50/50. Voilà qui met la table à une conduite emballante. Toutefois, cette voiture n’a pas les prétentions de ses luxueuses rivales concernant les performances. On s’achète une MX-5 pour le plaisir, pas pour arracher le bitume. Elle cache toujours sous son capot un moteur quatre cylindres de 2,0 litres DACT développant 167 chevaux à un régime de 7 000 tr/min. Ce n’est pas très puissant, cependant, c’est suffisant pour doter la Mazda d’une conduite relativement dynamique. On en voudrait plus, mais on n’est pas déçu. Le moteur transmet sa puissance aux roues arrière par le biais d’une transmission manuelle à cinq rapports, six dans les versions plus cossues. Il est aussi possible de commander la MX-5 avec une transmission automatique à cinq rapports, par contre, c’est se priver de l’un des principaux plaisirs de la voiture et qui plus est, cette transmission ampute quelques chevaux au passage. Ce choix représentera également un handicap à la revente.
Pas la plus pratique
À bord, on oublie l’espace des grandes berlines. La MX-5 dispose d’une assise basse et l’habitacle est étriqué. La portière vous colle à l’épaule et au genou alors que le dégagement à la tête n’est pas des plus généreux... Vous êtes aussi très intime avec votre passager, bien que dans certains cas, cela puisse s’avérer très agréable! On se contente aussi de quelques espaces de rangement, notamment un petit coffre situé derrière, entre les deux passagers, qui abrite aussi le levier permettant d’ouvrir la « trappe » à essence. Mon Dieu que nous l’avons cherché, ce levier, la première fois que nous avons pris le volant de la MX-5!
Du reste, il y a peu d’espace pour transporter quoi que ce soit à bord. Il faut se rabattre sur le coffre arrière qui dispose tout de même d’un bon volume si l’on tient compte des dimensions de la voiture, soit 150 litres. Ce qu’il y a d’intéressant, c’est que peu importe que le toit soit en place ou rétracté, l’espace de chargement demeure le même puisque le toit se range dans un compartiment séparé.
Elle dévoile ses charmes sur la route
C’est au volant que la MX-5 opère vraiment son charme. Elle est dénudée de pratiquement tous les systèmes d’assistance à la conduite, ce qui nous donne la sensation de réellement conduire, chose qui devient de plus en plus rare au volant des véhicules modernes! La position de conduite basse et reculée, sa direction ultraprécise et la boite manuelle appuient bien le dynamisme de la voiture. On a l’impression d’être au volant d’un véritable kart alors que la bagnole se dirige du bout des doigts. Elle enfile virage après virage sans broncher tandis que son comportement demeure toujours prévisible. Sur circuit, elle pardonne même quelques erreurs, ce qui la rend idéale pour les débutants.
Le moteur de 167 chevaux livre une puissance intéressante. Il ne faut toutefois pas hésiter à grimper les régimes afin d’en extirper tous les chevaux, sans quoi cette Mazda nous semble anémique. La transmission à six rapports s’en tire mieux à ce chapitre, surtout qu’elle maximise la consommation, réduisant le régime à vitesse de croisière. Nous avons obtenu une moyenne de 7,8 l/100 km lors de notre essai, ce qui est excellent. Malgré son réservoir modeste, la MX-5 ne vous force pas à visiter les stations-services trop souvent.
Il y a peu de véhicules qui donnent envie de se balader simplement pour le plaisir, mais la MX-5 en fait partie. Depuis des années, elle séduit les conducteurs à la recherche d’un cabriolet biplace doté d’une excellente valeur. À ce chapitre, la MX-5 est difficile à égaler.