Lexus RX350 F Sport : Enfin du caractère!
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Mis à niveau l’an dernier, le Lexus RX demeure encore et toujours le champion des ventes de sa catégorie au Canada en misant sur son confort, sa dotation d’équipement et, surtout, sur sa fiabilité ainsi que sur la qualité du service offert par les concessionnaires de la marque.
Au cours des derniers mois, la division Lexus s’est donné la mission de « dynamiser » les véhicules de sa gamme et les récentes GS et IS sont particulièrement éloquentes à ce chapitre. C’est ce qui explique aussi pourquoi un modèle F Sport a été ajouté au catalogue des RX. Le Guide de l’Auto a donc entrepris un essai prolongé de ce nouveau modèle, histoire de voir si la sportivité peut cohabiter avec le luxe et le confort.
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Côté style, le F Sport se démarque des autres RX par l’adoption de jantes en alliage de 19 pouces au fini graphite foncé, mais partage sa calandre plus agressive avec les autres modèles de la gamme. Par contre, sa dotation de série est à ce point complète que presque aucune option ne figure au catalogue, à part des éléments comme le chauffe-bloc-moteur ou l’attelage pour remorquage à titre d’exemple. Au programme, on retrouve donc une chaine audio Mark Levinson à 15 haut-parleurs avec radio satellite XM, la connectivité Bluetooth, un système de navigation avec commande Remote Touch de même qu’un dispositif de visualisation « tête haute » qui affiche à la base du pare-brise les indications sur le trajet à suivre ainsi que la vitesse du véhicule, entre autres. Également de série, les sièges en cuir chauffants et ventilés, les essuie-glaces à balayage automatique, le toit ouvrant, la caméra de recul, une télécommande de déverrouillage sans clé et des appliques en bois d’érable. La qualité d’assemblage et des matériaux ne souffre aucune critique et la présentation est soignée, comme c’est presque toujours le cas avec Lexus.
Côté mécanique, le modèle F Sport compte sur une boite automatique à 8 rapports qui peut être contrôlée au moyen de paliers localisés au volant, ainsi que sur des suspensions dont la calibration est plus ferme que celle des autres modèles de la gamme. Le prix unique reflète donc cette dotation complète de série et il est fixé à 57 900 dollars.
La conduite en hiver
Comme le début de notre essai s’est fait en hiver, le RX350 F Sport n’était pas équipé de sa monte pneumatique d’origine, mais plutôt de pneus d’hiver Toyo Observe GSi-5 unidirectionnels de taille 235/55R19 qui se sont avérés particulièrement efficaces, même lorsque les conditions météo étaient sévèrement défavorables. Le seul point faible que nous avons noté, c’est que ces pneus neufs étaient un peu bruyants pour les premiers 200 kilomètres, le bruit de roulement s’estompant nettement par la suite.
Par ailleurs, les conditions météo nous ont permis de constater l’efficacité de l’essuie-glace arrière qui était « protégé » à l’arrêt par le déflecteur de toit ce qui faisait en sorte qu’il n’était jamais gelé en place et donc fonctionnel à tout moment. Par contre, toujours dans le rayon des considérations pratiques, la caméra de recul était souvent sale et, comme elle est légèrement décalée, cela a nécessité une certaine adaptation pour les manœuvres de stationnement. Les sièges chauffants ont été très appréciés, mais on aurait aimé avoir également un volant chauffant qui n’est pas offert sur le modèle F Sport, pourtant disponible en option sur les autres versions du RX.
Même si notre RX350 porte la désignation F Sport, sa motorisation ne diffère pas de celles des autres modèles de la gamme, exception faite de la boite automatique qui compte huit rapports plutôt que six et qui peut être contrôlée au moyen de paliers localisés au volant. On retrouve donc sous le capot le même V6 de 3,5 litres développant 270 chevaux à 6 200 tours/minute et 248 livres-pied de couple à 4 700 tours/minute. Ce n’est pas le plus musclé des moteurs équipant les véhicules de la catégorie, néanmoins, il livre sa poussée de façon fluide et linéaire avec une consommation moyenne raisonnable qui se chiffre entre 11 et 12,8 litres aux 100 kilomètres selon le degré d’enthousiasme du conducteur.
C’est plutôt du côté du comportement routier que le modèle F Sport se démarque des autres versions du RX. La suspension possède des amortisseurs et des ressorts plus fermes ainsi qu'un système d'amortissement latéral, déjà vu sur la Lexus CT200h, qui permet de réduire la flexion du châssis ainsi que les vibrations. Le résultat, c’est que le modèle F Sport se comporte avec beaucoup plus d’assurance que les autres versions du RX et que l’on est en contact plus étroit avec la route. De ce côté, il faut vraiment pousser le véhicule assez fort en virage avant de sentir l’entrée en action du système de contrôle électronique de la stabilité. C’est une belle surprise considérant le fait qu’il s’agit d’un Lexus. En fin de compte, le caractère est plus sportif, ce qui nous met en confiance, et on peut avoir du plaisir à enfiler les virages ou les bretelles d’accès à l’autoroute en maintenant une vitesse plus élevée.
En terminant, mentionnons que la fiabilité a été sans faille dans la première partie de cet essai, ce qui n’est pas étonnant compte tenu de l’excellente réputation de la marque Lexus à ce chapitre. À ce propos, soulignons que la plus récente étude J.D. Power and associates sur la fiabilité nous informe que Lexus occupe encore et toujours le premier rang sur trente-deux marques automobiles. La suite dans quelques milliers de kilomètres.