Mazda 6 2009 : toujours sportive
Points forts | n.d. |
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Points faibles | n.d. |
Lors de son lancement en 2003, la Mazda 6 venait remplacer le modèle 626 qui était plutôt fade et ne se démarquait pas tellement de la concurrence. Cette nouvelle venue remplaçait la donne non seulement avec une silhouette rajeunie, mais avec que des prestations routières à caractère sportif. Pour la seconde génération, on a voulu conserver ses qualités initiales tout en y ajoutant quelques ingrédients additionnels destinés à convaincre une clientèle un peu plus diversifiée. Pour cela, les concepteurs se sont concentrés uniquement sur la version berline et celle-ci nous est offerte dans une version exclusivement concoctée pour notre continent. C’est l’équivalent automobile du sur mesure.
Style équilibré
Le but de ceux qui ont reçu la commande de cette berline était de concilier la vocation sportive, toujours primordiale, avec une silhouette annonçant confort et prestige. Ceci afin de lutter avec les principaux concurrents qui sont les Toyota Camry, Honda Accord et Nissan Altima. La Mazda 6 se démarque facilement de ses trois concurrentes par sa partie avant relativement sportive de même que sa silhouette. Les passages de roues avant en relief, la ligne du toit presque similaire à celle d’un coupé de même que les tôles lisses des parois latérales ont pour effet de permettre une identification automatique lorsqu’on croise cette voiture sur la route. Cette nouvelle venue est également plus longue de 195 mm, son empattement a été allongé de 115 mm tandis que la largeur a progressé de 60 mm. Pourtant, la voiture ne paraît pas plus grosse que sa devancière. Ceci s’explique par des porte-à-faux très courts, une ligne de toit fuyante et une fenestration relativement étroite.
Ces quelques millimètres de plus en longueur et en largeur permettent bien entendu une habitabilité supérieure de même qu’un confort accru
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Valeurs sures
Puisque les groupes propulseurs utilisés précédemment étaient à la fois performants et efficaces, on ne s’est pas senti obliger de les remplacer; par contre, ils ont connu plusieurs modifications. Le moteur quatre cylindres de 2,3 litres a prouvé sa valeur par le passé. Toutefois, sa cylindrée passe à 2,5 litres et sa puissance est maintenant de 170 chevaux par rapport à 156 précédemment. En plus d’augmenter la cylindrée, les ingénieurs ont apporté de nombreuses améliorations notamment en dessinant une nouvelle culasse. La boîte de vitesses manuelle à six rapports est de série tandis que l'automatique est une boîte manumatique à cinq rapports. Quant au moteur V6 de 3.0 litres, il est remplacé par le moteur de 3,7 litres déjà utilisé avec succès sur la CX9. Comme sur cette dernière, il est associé à une boîte de vitesses automatique à six rapports qui fonctionne en douceur. Celle-ci est dotée du changement de vitesse adaptatif – AAS- qui règle la transmission aux conditions du moment.
Un peu comme pour les moteurs, les ingénieurs ont conservé la même plate-forme que précédemment mais ils l’ont modifiée pour en améliorer la rigidité et l’alléger. Quant aux éléments de suspension, le levier triangulé inférieur avant est dorénavant monopièce tandis qu'à l'arrière on a repositionné les amortisseurs.
Toujours sportive
Dans le cadre de la présentation de ce modèle, les responsables de la compagnie ont consacré plusieurs minutes à nous vanter le fait que l’équipement de base était plus que complet et que les prix étaient fort compétitifs. Ce qui est vrai et c’est une bonne nouvelle pour les acheteurs. Par contre, nous étions quelque peu inquiets de savoir si la nouvelle Mazda 6 était une aussi bonne routière que sa version précédente. J’ai eu l’occasion de mettre à l’essai aussi bien les versions quatre et six cylindres sur plusieurs routes différentes et de la comparer également à ses principales concurrentes.
La bonne nouvelle, c’est que cette Mazda intermédiaire a éclipsé toutes ses concurrentes tant au chapitre de la tenue de route, de la précision de la direction et également au chapitre du confort. Il faut également souligner que le nouveau moteur quatre cylindres impressionne par sa fougue et ses reprises. On aurait toutefois apprécié que la consommation de carburant de ces moteurs soit plus basse que précédemment ce qui n’est pas tout à fait le cas. Et en terminant, quelques mots pour souligner la qualité de la finition de l’habitacle, des matériaux utilisés et de l’élégance du tableau de bord qui est aussi d’une ergonomie fort appréciée.
Somme toute, l’équipe responsable du développement de la Mazda 6 a atteint les objectifs d’origine et elle les a même dépassés allègrement. Et pour donner le petit coup de pouce qui va faire craquer les acheteurs, les prix de détail suggéré son fort compétitifs.