Les voitures québécoises sont les moins gourmandes au Canada selon une étude
Les automobilistes québécois roulent plus vert que les autres Canadiens selon une étude de la firme torontoise DesRosiers Automotive dont "La Presse" fait état, lundi. Pour arriver à cette conclusion, la firme a recensé tous les véhicules circulant dans les 25 principales villes canadiennes, calculé la moyenne de leur consommation d'essence et classé les villes en fonction de l'efficacité de leur parc automobile. Les cinq premières places sont occupées par des villes du Québec. Outre les véhicules commerciaux, la voiture moyenne consomme 8,9 litres d'essence aux 100 km à Québec. Les quatre villes suivantes sont, dans l'ordre: Sherbrooke, Trois-Rivières, Montréal et Saguenay.
L'étude rappelle que les Québécois ont toujours préféré de petites voitures économiques, non seulement parce que leurs salaires sont généralement moins élevés qu'ailleurs, mais aussi parce qu'ils perçoivent la voiture comme un mal nécessaire, non pas comme une extension de leur personnalité. La capitale canadienne de l'automobile, Windsor, se situe au bas du palmarès puisque la voiture moyenne y consomme 10,2L/100km.
Le directeur de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique, André Bélisle, estime pour sa part que les Québécois ne roulent plus vert que sur papier. A son avis, le parc automobile de la province est beaucoup plus polluant qu'il n'en a l'air notamment parce que contrairement à une quarantaine d'Etats et provinces de l'Amérique du Nord, le Québec n'a aucun programme d'inspection obligatoire des voitures. On y trouve donc, selon lui, plus de véhicules âgés ou mal entretenus, donc, plus polluants.