La Maybach Landaulet en route vers Détroit
En novembre dernier, les dirigeants de la division des voitures de marque Maybach du Groupe Daimler, ont comme par hasard choisi le Salon International de l’Auto de Dubaï, pour y dévoiler en grande première mondiale, l’extravagante Maybach Landaulet. Et toujours comme par hasard, on parle ici d’une voiture exceptionnelle qui s’adresse directement à une clientèle qui se veut, la plus fortunée de la planète.
Un retour aux sources
Cette marque mythique d’avant-guerre (1939-1945), qui a produit environ 1 800 voitures dites de prestige pour l’époque, compte également parmi celles-ci des versions Landaulet qui étaient l’œuvre de carrossiers reconnus à cette époque.
Après les Rolls-Royce et Mercedes-Benz Landaulet
La Reine d’Angleterre a déjà eu sa Rolls-Royce Phantom Landaulet, un ancien président Français s’est déjà déplacé en Citroën SM Landaulet, même le Pape Paul Vl se déplaçait en Mercedes-Benz 600 Pullman Landaulet, gracieuseté des Chevaliers de Colomb. La Mercedes-Benz 600 Pullman Landaulet fut également la voiture de service aux têtes couronnées que furent Mao, Nasser roi du Maroc, le Shah d’Iran et bien d’autres. Aujourd’hui cette imposante berline Maybach Landaulet désire elle aussi, être au service d’une tête couronnée, disons plus contemporaine…
Il aura fallu près d’une année de travail, surtout d’ingénierie pour concevoir cette étude de style fort ingénieuse. Puisque le principal défi à relever n’était pas seulement de concevoir un toit de toile escamotable, mais d’abord et avant tout de minimiser les bruits, sifflements et coups de vents, à l’intérieur de l’habitacle, une fois le toit abaissé. Pour ce faire, on y a ajouté autour des parois une structure tubulaire métallique entièrement cachée et dont l’efficacité ne peut être mise en doute. Tout ceci afin que les pauvres passagers aux places arrière, puissent profiter d’un maximum de confort, ou si vous préférez, digne d’une berline portant le nom Maybach.
Deux intérieurs distincts
La Maybach Landaulet est constituée de deux habitacles fort distincts. Tout d’abord, celui du chauffeur qui est entièrement fermé, aux coloris plutôt sombres, où l’on retrouve une multitude de commandes, toutes aussi complexes les unes que les autres, dont celle qui active de façon électro-hydraulique le déploiement du toit. Ce dernier ne prend que seize secondes pour s’abaisser complètement.
En ce qui concerne la section des pauvres passagers aux places arrière, pouvant bénéficier du toit ouvrant, on se retrouve en terrain connu, puisque ces derniers disposent tout simplement des gâteries offertes habituellement par les berlines de marque Maybach. Contrairement à la section avant qui est tapis de noir, la section arrière est d’un blanc immaculé.
Chaque Maybach Landaulet sera fabriquée à la pièce et surtout à la main. L’espression ‘the sky is the limit’, lui colle à la carrosserie et chaque acheteur potentiel pourra commander sa berline selon ses exigences, voire surtout sa richesse. Bien que le prix de cette dernière n’ait évidemment pas été annoncé, on estime qu’elle pourrait valoir entre 900 000 et 1 300 000 Euros.
Après Dubaï, la Maybach Landaulet s’apprête à faire son entrée Nord-Américaine au Salon de Détroit, la semaine prochaine.