Chevrolet Equinox 2011, il vaut le coup d'oeil!
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Le créneau des VUS compacts propose plusieurs véhicules intéressants, comme le Chevrolet Equinox, dont la nouvelle génération introduite l’an passé continue de tirer son épingle du jeu. D’autant plus que l’Equinox — assemblé tout près d’ici à l’usine d’Ingersoll en Ontario — a peu à envier aux gros canons de ce créneau, surtout en matière d’économie de carburant.
Esthétiquement, l’Equinox présente des lignes très réussies. J’ai été séduit dès le premier regard. Notre modèle d’essai arborait une carrosserie Blanc Sommet, lui procurant un aspect plus sophistiqué. L’avant arbore la calandre typique de Chevrolet, alors que ses ailes saillantes lui donnent une stature plus imposante. L’arrière est certainement la partie la plus réussie en raison du style apporté par les piliers arrière inclinés vers l’avant, ainsi que par les glaces enveloppantes. Depuis l'arrivée de la nouvelle génération, l’Equinox dispose du même empattement, mais sa longueur a été réduite légèrement et sa largeur est accrue de 25 mm.
L'économie des moteurs
Offert à un prix de base qui en fait un véhicule tout de même accessible, l’Equinox dispose de trois niveaux d’équipement : LS, LT et le plus cossu, LTZ. La version LS dispose d’une bonne liste d’équipements de série, mais mieux vaut favoriser l’Equinox LT qui offre quelques éléments supplémentaires intéressants sans voir sa facture trop gonfler. Toutes les versions peuvent être commandées avec un rouage intégral alors que deux moteurs sont offerts. L’Equinox LS et LT proposent de série un tout nouveau moteur quatre cylindres de 2,4 litres développant 182 chevaux. Cette motorisation convient amplement à la tâche, sans faire de l'Equinox une véritable bombe. C’est surtout l’économie de ce moteur que l’on apprécie, et le constructeur ne se gêne pas pour tabler sur cet argument dans ses publicités. Grâce à des technologies modernes — dont l’injection directe et la boîte automatique à six rapports —, ce quatre cylindres offre une bonne économie de carburant. En fait, il est tout aussi économique, sinon plus, que plusieurs rivaux nippons. Un élément auquel on n'était pas habitué chez GM.
Proposé en option dans l’Equinox LT et de série à bord de l’Equinox LTZ, le six cylindres de 3,0 litres ajoute un peu de pep grâce à ses 264 chevaux, mais surtout, grâce à son couple de 222 lb-pi. Jumelé à une boîte automatique à six rapports, ce moteur permet une consommation de carburant assez raisonnable. Toutefois, ce moteur n’est pas un prérequis, puisque le quatre cylindres se tire très bien d’affaire. Cependant, si vous devez composer avec des besoins de remorquage plus importants, mieux vaut opter pour le six cylindres qui peut tracter 3 500 lb, plutôt que pour le quatre cylindres qui, lui, ne tire que 1 500 lb.
Un habitacle soigné
Si l’Equinox fait bonne impression au premier regard, c’est lorsque l’on monte à bord que l’on remarque tout le travail fait par GM. L’habitacle est à des années-lumière de ce que l’on a connu à bord de certains produits de ce constructeur. Tout d’abord, la qualité des matériaux qui recouvrent les portières et le tableau de bord est de beaucoup supérieure, tant au coup d’oeil qu’au toucher. La console centrale flottante offre une excellente ergonomie et son design s’avère aussi moderne que réussi.
Ce niveau de sophistication se trouve rehaussé en soirée en raison d’un éclairage d'ambiance bleuté et ultramoderne. Même les portes-gobelets et la bordure de la console centrale y goûtent. Bref, l’habitacle de l'Equinox laisse une impression de richesse et de qualité, tout en demeurant fonctionnel. Bon point également pour les sièges en tissus qui offrent un bon maintien et qui sont confortables.
À l’arrière, les passagers disposent d’amplement de dégagement alors que l’espace cargo pourra être maximisé grâce à la banquette rabattable 60/40. La présence de rangements latéraux ajoute à l’aspect pratique, mais ils amputent quelque peu l’espace de chargement en largeur.
Sur la route
Au volant, on remarque le bas niveau de sonorité dans l’habitacle. Les bruits externes sont bien filtrés, seul un régime plus élevé du quatre cylindres demeure perceptible, surtout en conduite plus sportive. L’Equinox offre une conduite agréable. Les transferts de poids sont bien minimisés par la suspension indépendante aux quatre roues qui offre un bon compromis entre confort et stabilité. On a le sentiment d’avoir une bonne maîtrise du véhicule. Cependant, on aurait préféré une assistance un peu moindre de la direction, ce qui permettrait une meilleure sensation de la route. La structure intégrée de l'Equinox lui procure également une bonne rigidité.
Le quatre cylindres est loin d’être anémique et sa boîte automatique à six rapports maximise bien la puissance disponible. Si l’économie de carburant est une préoccupation, vous pourrez sélectionner le mode « Eco » par le biais d’une commande sur le tableau de bord. Ce mode permet de réduire la consommation en modifiant l’alimentation du moteur ainsi que le passage des rapports de la boîte de vitesse. Malheureusement, ce mode rend la transmission un peu plus paresseuse. Il vous faudra établir vos priorités!
L’Equinox représente une nette évolution. Ce VUS a beaucoup à offrir et, pour une fois, n’a certainement pas à souffrir de la comparaison avec aucun autre véhicule comparable sur le marché. Il semble que cette fois, aucun élément n’ait été négligé!