Mercedes-Benz Classe C 2011: La classe à tout faire
Lors de sa dernière révision en 2007, la berline de Classe C a subi une agréable transformation tant au chapitre de son apparence que de ses caractéristiques routières. Auparavant, la silhouette était d’une grande discrétion, alors que plusieurs trouvaient que ses performances routières étaient dans la bonne moyenne, mais pouvaient être nettement améliorées. Il semble que la direction de Stuttgart a acquiescé à ces critiques, car depuis, cette nouvelle génération impressionne, tant au chapitre de la présentation que des performances.
Comme le marché canadien est différent de celui des États-Unis, la gamme de produits Mercedes-Benz dans notre pays n’est pas tout à fait similaire à celle de nos voisins du sud. Si la Classe C est la petite Mercedes aux États-Unis, elle fait quasiment office de grosse voiture au Canada, en comparaison à la Classe B, une voiture qui, en Amérique du Nord, est exclusive au Canada.
Du mordant
Tel que mentionné précédemment, l’ancienne génération de la Classe C nous proposait une silhouette bien sage qui se contentait de reprendre les éléments esthétique visuels propres à cette marque. Lors de la refonte, les stylistes ont donné un sérieux coup de crayon à la carrosserie qui est devenue nettement plus sportive et plus dynamique. Les parois latérales et les passages de roues en relief sont sculptés de façon à donner plus de dynamisme à l’ensemble du véhicule. Le devant de la voiture est doté d’une grille de calandre à trois bandes horizontales abritant la célèbre étoile d’argent. De son côté, le renflement du capot permet de donner plus d’émotivité à cette présentation. Bref, on lui a donné un nouveau souffle plus sportif qui fait toute la différence et qui lui permet d’être autre chose qu’une belle berline de luxe.
L’habitacle a également été revu et c’est assez bien réussi dans l’ensemble. Comme c’est la tradition chez ce constructeur, la planche de bord est très sobre avec pratiquement toutes ses commandes regroupées sous les buses de ventilation centrales. De plus, une commande multifonction est placée sur la console entre les deux sièges. Avec un peu de pratique, il est possible de régler la plupart des paramètres de cette voiture sans trop d’écarts de vocabulaire. Il faut également noter la présence d’un écran d’affichage qui se rétracte dans la planche de bord lorsqu’il n’est pas utilisé.
Les sièges avant sont fermes, mais confortables et leur support latéral, supérieur à la moyenne de la catégorie. Les places arrière sont correctes, la banquette, d’une hauteur respectable, mais l’espace pour les jambes n’est pas tellement généreux. Il faut également ajouter que la qualité des matériaux est à la hauteur de la réputation de la marque et la finition est impeccable. La position de conduite est bonne puisque le volant se règle en
hauteur et en profondeur. Malheureusement, nous devons déplorer encore une fois le levier servant à gérer le régulateur de vitesse. Il est mal positionné et on se prend souvent à le confondre avec le levier des clignotants. Comme toute voiture de luxe qui se respecte, la fermeture des portes est suivie d’un bruit sec qui nous porte à croire que la caisse est solide, très solide.
Petit moteur, super moteur
La personne qui désire s’acheter une voiture de la Classe C a plus que l’embarras du choix. La carrosserie demeure la même, mais il existe de nombreuses variantes en fait de présentation. À ce chapitre, Mercedes-Benz fait appel cette année à des phares de jour constitués de diodes électroluminescentes comme le veut la tendance actuelle. Ces lumières brillent davantage, consomment moins d’énergie et durent très longtemps.
Il y a deux ans, Mercedes-Benz Canada nous proposait une exclusivité mondiale. Il s’agissait de la C230 4Matic. En effet, ce n’est qu’en sol canadien qu’on pouvait se procurer ce modèle à rouage intégral, vendu à un prix plus que compétitif. Il a été remplacé l’an dernier par la C250 qui est proposée en version propulsion ou 4Matic. Mercedes-Benz n’a fait qu’aligner la nomenclature du modèle à la cylindrée du moteur. Celui-ci produit 201 chevaux et il peut être commandé avec une boîte manuelle à six rapports ou l’automatique 7G –Tronic qui, comme son nom l’indique, est une boîte à sept rapports. Au sujet de la boîte manuelle, celle-ci n’est disponible que sur les modèles C250 et C300. Par contre, tous les modèles à traction intégrale 4Matic sont associés à l’automatique. Cette année, le rouage 4Matic a été révisé et allégé. Son temps de réponse est encore plus court et son efficacité améliorée. Il est offert sur tous les modèles à l’exception du C63 AMG.
Cette dernière version est vraiment hors-norme avec son moteur V8 de 6,2 litres produisant 451 chevaux et qui propulse la voiture à 100 km/h en 4,5 secondes. Vous avez compris, qu’il s’agit d’un modèle d’exception. Sur une note plus raisonnable, la version la plus intéressante est sans doute la C350 dont le moteur V6 de 3,5 litres produit 268 chevaux tout en proposant une consommation de carburant quasiment similaire à celle du C300 et son moteur V6 3,0 litres de 228 chevaux. Par contre, ce dernier peut être commandé avec la boîte manuelle à six rapports. Malheureusement, tous les moteurs de la Classe C utilisent de l’essence super.
Feu vert
Carrosserie très solide
Choix de moteurs
Tenue de route impressionnante
Fiabilité en progrès
Système 4Matic amélioré
Feu rouge
Commande du régulateur
de croisière
Certaines options onéreuses
Moteur 2,5 litres un peu juste
Pneumatiques moyens