Kia Soul 2011: Un party de 10 000 km
Notre essai de la Soul s’est terminé après plus ou moins 10 000 km de conduite. Puisque nous avons perdu certaines pages de notre carnet de route, il est impossible de vous indiquer quel était le kilométrage exact lorsque nous avons rendu la voiture à Kia. Je sais que cela s’est effectué avant le 15 décembre, car Kia ne voulait pas être obligé d’installer des pneus d’hiver sur notre véhicule d’essai. À chacun sa politique, mais nous aurions bien aimé pouvoir évaluer le comportement de ce véhicule en hiver et voir si les qualités notées par temps clément se seraient toujours manifestées dans la tempête.
Et c’est d’autant plus dommage, car toutes les personnes qui ont essayé cette voiture ont apprécié son caractère ludique. Souvent, les autos qui ont une silhouette très distinctive perdent rapidement de leur attrait. Dans le cas de la Soul, les gens la trouvaient toujours aussi « cool » en mai qu’au début du mois de décembre. Cette allure pas comme les autres a certainement contribué à ce que les gens l’apprécient. La plupart des essayeurs ont accordé de bonnes notes au contraste des couleurs du tableau de bord, à la console verticale séparant la planche de bord en plus de souligner l’élégance des boutons de contrôle qui sont également de bonnes dimensions. Même si le couvercle de l’espace de rangement situé dans la partie supérieure de cette console n’était pas toujours facile à ouvrir, on a apprécié son emplacement et son caractère pratique. De bonnes notes ont également été accordées au volant, tant sur le plan esthétique que pratique. Son gros moyeu raccordant trois rayons stylisés s’est mérité des commentaires positifs et c’est la même chose pour les diverses commandes qui y sont logées. Soulignons également la présence de deux prises de courant 12 volts encadrant une fiche USB et une prise accessoire dans la partie inférieure de cette même console. Par la même occasion, la qualité des matériaux a été jugée excellente pour une voiture de cette catégorie. Enfin, le système d’éclairage ambiant Mood faisait toujours son effet même après plusieurs mois d’utilisation.
Les sièges avant sont confortables et ils se sont avérés corrects même lors de longues randonnées tandis qu’il est facile de prendre place à bord, car ils sont à la hauteur des hanches et on se glisse dans l’habitacle. Quant aux places arrière, elles sont acceptables et devraient convenir à la plupart des gabarits. Lorsqu’elles ne sont pas utilisées, il est très facile de replier les deux sections du dossier arrière pour faire un espace réservé aux bagages de dimension intéressante. Ce tour de passe-passe permet de quasiment doubler l’espace de chargement qui est de 546 litres une fois les dossiers relevés et de 1 511 litres lorsque ceux-ci sont abaissés. Par contre, l’ouverture du hayon arrière est assez petite, mais heureusement le seuil de chargement est bas.
La caractéristique la moins impressionnante de cette voiture est son groupe propulseur. Il a été solide comme le roc, mais les performances du moteur 2,0 litres de 142 chevaux couplé à une boîte automatique à quatre rapports se sont révélées dans la bonne moyenne tout au plus. Le moteur est quelque peu rugueux et la majorité aurait apprécié un cinquième rapport, histoire de réduire la consommation de carburant.
Pour le reste, cette petite Coréenne se conduit au doigt et à l’oeil. C’est une voiture citadine fort appréciée aussi bien en raison de ses dimensions que par son agilité à se stationner. Par contre, sa consommation de carburant est un peu plus élevée que certains autres modèles de sa catégorie. Et finalement, rien à redire en fait de fiabilité. Et nous avons une confession à faire, nous devons avouer une petite bosse sur la partie supérieure de la portière avant gauche, résultant d’un contact avec une boîte de commande d’un lave-auto ! C’est un sansfaute pour la voiture et un carton jaune pour un essayeur distrait.