Mazda3 AWD 2019 : bien plus que quatre roues motrices
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En prenant la décision d’offrir un rouage à quatre roues motrices avec la nouvelle génération de la Mazda3, Mazda a attiré l’attention de bien des conducteurs au Québec.
il faut dire que mis à part la Subaru Impreza et des modèles plus onéreux comme la Volkswagen Golf R ou la Mercedes-Benz Classe A, les compactes à quatre roues motrices se font rares dans l’industrie.
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Avec cette nouvelle corde à son arc, la Mazda3 pourrait-elle reconquérir certains clients qu’elle a perdus au cours des dernières années?
Les quatre roues dans la neige
Pour ce premier contact avec la Mazda3 AWD 2019, Le Guide de l’auto s’est rendu dans la région très montagneuse et étonnamment enneigée du lac Tahoe, au nord de la Californie.
Nous avons pu y découvrir un véhicule habile sur des surfaces glissantes, gracieuseté de la technologie i-ACTIV qui équipe également la gamme de VUS de Mazda.
Précisons d’entrée de jeu qu’il ne s’agit pas d’un rouage intégral à prise constante comme celui de Subaru, mais bien d’un système réactif. Ainsi, la Mazda3 AWD envoie normalement la puissance de son moteur aux roues avant, mais elle peut aussi alimenter le train arrière quand le besoin s’en fait sentir.
On connaissait déjà les vertus du système à rouage intégral de Mazda et celui-ci ne nous a pas déçus à bord de la Mazda3. Dès qu’une perte d’adhésion se fait sentir, les roues arrière prennent le relai et permettent une adhésion optimale en virage.
Qui plus est, la consommation d’essence n’est que très peu affectée, augmentant de seulement 0,4 L/100 km par rapport à la Mazda3 à deux roues motrices équipée du même moteur.
Rappelons que la Mazda3 2019 demeure offerte de série avec une configuration à roues motrices avant. Pour accéder à une variante AWD, il faut obligatoirement adopter le moteur optionnel de 2,5 L et la boîte automatique.
Résultat : la Mazda 3 AWD coûte au bas mot 26 000 $ pour la berline et 27 000 $ pour la version à hayon, frais de transport et de préparation en sus. Une hausse assez forte, quand on sait que la version de base de la Mazda3 2019 est disponible à partir de 18 000 $.
Au-delà du rouage intégral
Sans surprise, le rouage intégral de la nouvelle Mazda3 suscite beaucoup d’intérêt. Mais il ne s’agit pas de la seule caractéristique notable. Loin de là.
De retour sous une nouvelle génération pour 2019, la Mazda3 adopte un design revampé qui ne manque pas d’audace. La Mazda3 Sport (c’est le nom que l’on donne à la version à hayon) est particulièrement séduisante, elle emprunte plusieurs éléments de design au concept Kai qui avait été dévoilé par Mazda en 2017.
Toujours proposée en deux configurations de carrosserie (berline et à hayon), la compacte japonaise mise encore une fois sur l’aspect émotif pour séduire. Les deux mêmes moteurs que l’on connaissait déjà demeurent en poste, soit deux blocs à quatre cylindres de 2,0 L et 2,5 L développant respectivement 155 et 186 chevaux.
La Mazda3 n’est pas la plus logeable ni la plus abordable de sa catégorie, mais Mazda se fait un point d’honneur d’en faire le véhicule le plus engageant pour le conducteur. Et c’est plus réussi que jamais avec cette nouvelle génération.
À l’intérieur, on ne peut qu’être charmé par la qualité des matériaux et l’ergonomie des commandes. Embarquez à bord d’une Civic ou d’une Corolla et vous constaterez qu’un monde sépare désormais la Mazda3 de ses traditionnelles rivales.
Le système d’infodivertissement est (enfin!) compatible avec Android Auto et Apple CarPlay et est dorénavant hébergé dans un écran de 8,8 pouces.
Histoire d’éviter les épisodes de distraction au volant, on a reculé l’écran de façon à ce que le conducteur ne puisse plus le toucher. On doit désormais obligatoirement passer par un bouton-roulette logé entre les deux sièges. Rien de bien nouveau chez Mazda.
Le confort des sièges est satisfaisant pour les personnes qui prennent place à l’avant, mais on aurait apprécié un réglage en hauteur pour le passager. À l’arrière, la forme assez plongeante du toit rend l’espace pour la tête très limité.
De toute façon, ce n’est pas pour les passagers que la Mazda3 a été construite. C’est pour le conducteur. Et derrière le volant, la compacte japonaise remplit son mandat à main levée. Et les quatre roues dans la neige.