Lexus LC 500h 2018 à l’Écorandonnée de l’AJAC
Chaque année, lors de l’Écorandonnée, un événement d’écoconduite organisé par l’Association des journalistes automobile du Canada, on se retrouve avec un mélange quelque peu éclectique de véhicules. Outre les petites voitures hybrides et électriques, on a eu droit par le passé à des camionnettes, des décapotables et des grandes berlines de luxe.
Pour l’édition 2017, Lexus a décidé d’y inscrire son modèle hybride le plus récent, et non le moindre. Il s’agit de la Lexus LC 500h 2018, un luxueux coupé grand tourisme qui affiche un PDSF de 118 750 $ avant les frais de transport et de préparation.
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La LC 500 est équipée d’un V8 de 5,0 litres qui développe 471 chevaux et un couple de 398 livres-pied. Toutefois, la LC 500h mise plutôt sur une motorisation hybride consistant d’un V6 de 3,5 litres, de deux moteurs électriques ainsi que d’une boîte automatique à variation continue à multiples étapes. En gros, cette boîte simule la sensation d’une automatique conventionnelle à dix rapports. La puissance combinée de cette motorisation est de 354 chevaux, acheminés aux roues arrière.
Bien qu’elle ne soit pas aussi rapide que sa sœur non hybride, la LC 500h offre tout de même des performances intéressantes. Il faut dire que le poids de la voiture, à 2 012 kilogrammes, n’aide pas vraiment, mais le constructeur avance tout de même un 0 à 96 km/h (0-60 mi/h) en 4,7 secondes.
Lors de l’Écorandonnée, j’ai pu conduire la LC 500h, sur un court trajet, mais qui m’a permis de constater à quel point la voiture est raffinée, solide et confortable. L’habitacle beige de notre voiture à l’essai, avec son mélange opulent de cuir et d’Alcantara, se marie parfaitement bien au design élégant. La version hybride comprend de série le Groupe performance, une option de 13 500 $ sur la LC 500 « ordinaire ». Ce groupe inclut un toit en fibre de carbone, des sièges sport, une direction active aux quatre roues, un différentiel arrière à glissement limité, des roues de 21 pouces et un aileron arrière actif.
Bref, un grand coupé au confort exceptionnel, du moins, pour les passagers avant. Les sièges arrière sont plutôt symboliques, avec un espace pour les pieds quasi inexistant et un dégagement pour la tête très limité. Le coffre est également très petit, avec un volume de 130 litres (contre 172 pour celui de la LC non hybride).
En mode Sport+, la sonorité de la motorisation se fait entendre. Par contre, il s’agit d’un vrombissement simulé comme beaucoup de constructeurs se font plaisir à mettre au point depuis quelques années.
Qu’importe. En optant pour la version hybride, on s’assure aussi une économie d’essence beaucoup plus élevée qu’avec le V8 à essence du coupé LC 500. En effet, Lexus estime la consommation ville/route de la LC 500h à 8,9/7,0 L/100 km, pour une cote combinée de 8,0. La LC 500 elle, consomme 12,2 L/100 km en conduite mixte.
Mon trajet au volant de la LC 500h s’est effectué principalement sur la grand-route, entre Saint-Jovite et Sainte-Adèle. En conservant une vitesse de croisière entre 90 et 100 km/h, j’ai obtenu une moyenne de 7,0 L/100 km. Au bout des deux jours de conduite de l’Écorandonnée, la Lexus a consommé une moyenne globale de 7,0 L/100 km, soit un litre de moins que sa cote mixte ville/route. Pas mal du tout pour une grosse voiture de luxe avec plus de 350 chevaux sous le capot.