Rallye Mazda : jour 1 et 2
Si vous n’êtes pas familiers avec le Rallye Mazda, voici ce qu’il en est. Depuis trois ans, Mazda organise un Rallye sur plusieurs jours où des équipes de différents médias doivent réaliser des épreuves afin d’amasser des points. À la fin des quelques jours de l’épreuve, l’équipe avec le plus de points reçoit un généreux montant, remis à un organisme de charité préalablement choisi par l’équipe.
Cette année, le Guide de l’auto participe pour la première fois. Notre équipe est composée de moi-même, ainsi que de notre Coordonnatrice au contenu, Marie-France Rock. Si nous gagnons le prix de 10 000$, nous remettrons la somme à l’organisme Starlight, qui vient en aide aux familles des enfants malades.
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Jour 1
Quoi qu’il soit, nous fûmes surpris par le choix des véhicules qui allaient composer ce rallye. L’année dernière, Mazda s’était tournée vers la MX-5 d’ancienne génération. Alors, pourquoi pas la nouvelle cette année?
À la place, c’est au volant du CX-3 que nous allions partir à l’aventure… J’étais sceptique, n’ayant jamais conduit le véhicule sur plus de 5 kilomètres.
La première épreuve fut assez simple : trouver le véhicule, caché quelque part dans le stationnement étagé de l’aéroport de Vancouver.
Chose assez facile à faire, mais bon, l’une des voies pour sortir était fermée…
Ensuite, il fallait explorer la ville de Vancouver à la recherche de bruleries uniques, pour en ramener les gobelets à café. Plus facile à dire qu’à faire, puisque les juges n’ont pas accepté nos choix : Subway, Starbuck et Couche-Tard (Mack’s). Ce faisant, nous avons pris du retard au championnat dès le premier jour.
Le reste de la journée fut tranquille, avec un petit voyage en direction de la magnifique ville olympique de Whistler, avec un arrêt à Squamish, histoire d’en apprendre davantage sur la nation autochtone d’où vient le nom.
Jour 2
Quelle grosse journée!
Tout d’abord, nous avons quitté Whistler en empruntant l’autoroute 99, sans doute l’une des voies publiques les plus techniques au monde!
Par la suite, nous nous sommes dirigés sur le 97, puis sur des routes de terre montagneuses et bucoliques. Inutile de vous dire que le paysage désertique est indescriptible! Aucun mot ni aucune photo ne peut rendre crédit à cette nature tellement imposante, qu’elle nous enfonce dans notre siège par gêne de notre propre insignifiance.
Il fallait dans ces contrées isolées identifier des éléments et répondre à des questions sur les trucs loufoques que nous croisions au fil de notre déplacement, assez lent, à cause des cailloux pointus qui menaçaient de percer nos pneus, pas vraiment conçus pour ce genre d’excursion.
Pour vous donner une idée d’à quel point nos véhicules roulaient sur des routes perdues, nous avions à bord une bombe aérosol pour éloigner les ours. D’ailleurs, un véhicule de l’organisation a fait un face à face avec une bête. L’ours n’a rien eu, mais la voiture, elle, a besoin d’un nouveau devant.
Une fois sortis des montagnes, nous avons emprunté des routes plus conventionnelles en direction de la ville de Kamloops, autour de laquelle nous allons passer l’essentiel de cette troisième journée d’activité.
Quelques mots sur le CX-3
Jusqu’à présent, quelle surprise que ce CX-3! Je ne m’attendais jamais à ce qu’un VUS sous-compact avec un moteur de 2.0 litres fasse preuve d’autant de versatilité. Oui, son moteur n’est vraiment pas puissant, et dans les pentes, ne lui demandez pas d’accélérer brusquement…
Mais le châssis de la voiture est remarquable! Dans les bons virages, le poids est transféré d’un côté comme de l’autre à merveille. La direction est communicative, et même son système quatre roues motrices a brillé sur les sentiers hors route, où nous avons passé, d’ailleurs, plusieurs heures.
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