Hyundai Genesis Coupe 3,8 R-Spec 2015 : bien partie
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La Hyundai Genesis est une berline de luxe bien connue. Pour son prix, elle offre énormément de valeur aux acheteurs. La Genesis Coupe, elle, n’est pas une voiture de luxe, quoi qu’on en dise. En réalité, c’est une sportive. Arrivée sur le marché en 2009, cette voiture aura bientôt 7 ans. À notre époque, c’est une éternité.
Pour 2015, fini le moteur I4 de 2 litres turbocompressé. Si au fil des ans il fut maintes fois bonifié, ce n’est que le moteur V6 de 3,8 litres que l’on retrouve sous le capot. Ce faisant, la Genesis Coupe vient davantage rivaliser avec la Nissan 370Z. Qui plus est, la prochaine génération du bolide, attendue pour 2017, serait vraisemblablement plus raffinée pour concurrencer les coupés de luxe. On parle même de rendre disponible le V8 « Tau » qui rugit dans certains produits Kia et Hyundai.
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La meilleure version
Quoi qu’il en soit, pour 2015, la Genesis Coupe s’offre à vous en trois versions, soit R-Spec, Prenium et GT.
La version R-Spec (29 499 $) n’est disponible qu’avec une transmission manuelle à 6 rapports. Toutefois, elle inclut les freins Brembo, les roues de 19 pouces, les pneus sport, un différentiel à glissement limité de type Torsen, ainsi qu’une suspension sport.
La version Prenium (32 199 $) n’a rien de sportif. Tous les éléments intéressants de la version R-Spec, comme le différentiel à glissement limité et la suspension, ne sont pas disponibles. Pourtant, elle est plus dispendieuse que la version R-Spec. Si vous optez pour la transmission automatique à 8 rapports, elle vous revient à 33 999 $. Cependant, elle comprend les sièges en cuir et la navigation par satellite.
Finalement, la version GT (37 199 $ manuelle et 38 999 $ automatique) est littéralement un mélange des deux versions précédentes. Elle combine les éléments sportifs de la version R-Spec avec le luxe de la Prenium. En outre, elle s’équipe d’une transmission automatique, pour ceux et celles qui veulent une voiture sportive automatique.
Soyons honnêtes, la version R-Spec représente, et de loin, le meilleur choix du lot. Comme elle coûte moins cher, et comme elle vient avec l’essentiel, il n’y a aucune raison d’opter pour les autres. La version Prenium demande 3 000 $ de plus pour avoir du cuir et du luxe, mais elle perd beaucoup d’agrément de conduite en éliminant les éléments intéressants. La version GT, de son côté, exige près de 9 000 $ supplémentaires pour exactement les mêmes performances que la version R-Spec, mais avec du cuir. La seule chose qui puisse justifier l’achat d’une GT est de vouloir absolument une voiture automatique. Mais le prix n’en vaut pas vraiment la peine.
Puissance en mal de maîtrise
Comme mentionné plus haut, fini le moteur I4 2.0T. Maintenant, on ne peut que compter sur un gros V6 de 3,8 litres développant 348 chevaux à 6 400 tr/min, et 295 livres de couple à 5 100 tr/min, quand le réservoir est rempli de carburant super, bien entendu.
En toute honnêteté, je n’ai pas essayé la transmission automatique dans ce véhicule. Dans la Genesis 4 portes, on retrouve le même combo, et je l’avais trouvé intéressant. Cela dit, la transmission manuelle, même si elle offre son lot de plaisir, n’est pas à la hauteur de la tâche.
D’abord, le deuxième rapport est difficile à embrayer. Ensuite, le levier de transmission manque de précision lorsque l’on passe les rapports, lesquels semblent mal ajustés entre eux. Si l’on veut accélérer « fort » à partir d’un arrêt complet, il est pratiquement impossible d’appliquer toute la puissance sans que l’aide à la traction embarque. Si l’on a désactivé celle-ci, les roues tournent dans le beurre assez facilement. Pourtant, les bagnoles beaucoup plus puissantes n’ont pas ce problème, et 350 chevaux, ce n’est pas tant que ça. Non, ce premier rapport est trop court. Ceci vient grandement handicaper les performances de la voiture sur le 0-100 km/h, exercice qu’elle exécute théoriquement en bas de 5,5 secondes, mais qui, dans les faits, prend plutôt 6 secondes.
Cependant, sur l’autoroute, la transmission manuelle est bien calibrée. Les rapports permettent des reprises plus qu’intéressantes, de quoi en surprendre plus d’un.
Un comportement résolument sportif
L’ensemble sport de la R-Spec assure une tenue de route satisfaisante. Le différentiel qui contrôle le glissement des roues arrière, là où la puissance est acheminée, permet de bonnes accélérations, même dans les virages.
L’auto émet un beau son et son style sportif, surtout avec l’ensemble R-Spec, fait tourner les têtes. Vous ne passerez pas inaperçu!
C’est donc une vraie voiture sportive que cette Genesis Coupe, avec tous les défauts que ça implique, comme une suspension trop raide par moment, et des places arrière insignifiantes
Mais pour le moment, elle démontre que Hyundai sait fabriquer des voitures sportives attrayantes. Un peu plus d’homogénéité, et le tour est joué! C’est donc avec beaucoup d’intérêt que j’attends la prochaine génération.